Actuellement je suis en plein coeur de Tokyo a expérimenter (de nouveau), la vie frénétique de la capitale, et je n'ai pas trop le temps de poster des photos! Ce dimanche nous prenons l'avion direction Paris pour Baptiste et Londres pour moi, et nous seront de retour lundi prochain! Je pense arrêter le blog après ça... A bientôt tout le monde! :)
Suite à la demande d'un certain Rafi qui disait s'inquiéter de mon absence de nouvelles sur mon blog, voici quelques photos de ces derniers mois! Il faut dire que j'ai été pas mal occupée depuis avril, et surtout ces trois dernières semaines avec les exams, la venue de Laure, et le départ imminent! Mais allez, rattrapons le temps perdu!
Un petit jardin de style chinois, visité à l'arrivée de Baptiste:
Ils auraient pu rafraîchir les murs... C'est pas franchement magnifique cette couleur jaunâtre!
A peine Laure arrivée que nous l'avons embarquée à bord d'un ferry en direction de l'île Zamami jima, à 2 heures d' Okinawa ! Paysages de rêve, eaux magnifiques, plongée, glandouille sur la plage, et....coups de soleil.
Les bronzés!
Le soir venu, j'ai cru entendre de drôles de bruits dans les buissons, juste à coté de notre tente. En allant voir avec la lampe de poche, nous avons découvert tout plein d'énormes bernard l'ermite qui migraient depuis la plage (à deux mètre de notre campement derrière les arbres) depuis le camping! Laure en a choppé un magnifique!
Sortie sushi au bar à sushi!
Soirée à l'izakaya! (Auberge traditionnelle où l'on boit -et mange- dans de petits box intimistes, ambiance festive et déco toujours très sympa!)
Dans cette izakaya, il faut jouer d'un instrument pour appeler le serveur! A chaque table l'instrument est différent, les employés ont sacrément l'oreille pour s'y repérer!
Les photos tant attendues des trois semaines de périple au Cambodge, accompagnée de Milaad! Elles sont dans l'ordre du voyage, mais je réduit au minimum les commentaires car c'est déjà suffisamment long de poster tout ça! Voilà, rien que de voir ces beaux paysages, c'est un petit voyage visuel...
Battambang (là où vit Milaad) et les alentours:
Samol affalé dans un hamac (comme on en trouve dans tous les coins du Cambodge, ils cultivent l'art de glander dans les hamac là bas!) le copain de la colocataire française de Milaad, guide très sympa qui m'a fait visiter les environs de Battambang en moto le lendemain de mon arrivée. Petite vidéo:
Ca remue ;) Mais en voyant la végétation, les maisons sur pilotis, la terre rouge et les gamin dans les rues, je me suis vraiment sentie en Asie! (Ouais je sais, le Japon c'est aussi en Asie... :p )
Le Bamboo Train, un concept assez marrant, il n'y a qu'un seul "chemin de fer" (d'ailleurs admirez comme les rails sont droits... en plus ils sont mal assemblés, donc à chaque jonction on fait un bond de 10 centimètres, mes fesses s'en souviennent encore!) mais les trains le parcourent dans les deux sens! Si on se retrouve en face d'un autre train, on s'arrête, on démonte, on remonte, et c'est reparti! Nous étions conduites par deux gamins, les voilà en train d'aider à démonter les train pour faire demi-tour:
Etape suivante: Phnom Penh, la capitale. Voilà Milaad qui en a déjà marre de marcher au soleil :p (Faut dire que c'est pas simple de trouver de l'ombre: il suffit de voir la grande étendue d'herbe derrière... Ceci est ce qui semble se rapprocher le plus de la conception du parc au Cambodge: de l'herbe, de l'herbe, de l'herbe. Et pas d'arbre. Utile dans un pays où il fait 40° au soleil!!)
Le jardin intérieur du Musée National de la Culture Khmère:
Bon, je fais un gros effort de volonté pour vous mettre cette photo car le cadrage est super... Mais essayez de faire abstraction de l'espère de boudin sur la gauche, merci d'avance... (On va dire que cette fois-ci mon sens artistique prévaut sur mon ego :p) Non mais sérieux, je fais écho à la statue de droite! xD
Des bateaux de pêcheurs je suppose. Regardez bien la berge comme elle est cracra. La pollution est omniprésente et on a vraiment l'impression de circuler dans une poubelle géante parfois...C'est sans parler de l'odeur!
Petit-déjeuner irlandais pris dans un pub (irlandais :p) Pas très typique comme repas hein xD
Le Palais Royal, de l'or, de l'or et encore de l'or:
L'espèce de mocheté en ferraille sur la gauche c'est le Pavillon de Joséphine, que Napoléon a fait construire. Le moins qu'on puisse dire c'est que ça jure dans le décors. Il aurait quand même pu prendre en compte les bâtiments alentours pour faire construire son truc!
Machi aime les Nâga :p
Bon, trève de bâtiments qui en mettent plein la vue (bien qu'ils soient imposants je ne trouve pas l'architecture très gracieuse d'ailleurs...).
Encore un repas peu typique!
Un petit tour en moto dans les rues de la capitale:
Eh oui, à cause du conducteur de moto-dop pas foutu de comprendre où se trouvait notre guesthouse, on est une fois de plus arrivées trop tard pour admirer le coucher de soleil sur le lac, depuis la terrasse sur pilotis! Mais pour remonter le moral d'une Milaad qui boude, rien de tel qu'un bon pichet de bière locale Anchor... ...et ça va tout de suite mieux! :D
Après Phnom Penh, la petite ville de Kep! Nous y avons séjourné quelques jours en tout, mais le must du must, c'était la semaine passée à glander sur l'île de Lapin, à une demi-heure de bateau. Mais avant ça, quelques photos prises sur la plage, le soir où nous sommes arrivées: Plouf.
Anectote rigolote: dans l'eau, nous faisons la connaissance d'un fonctionnaire, très heureux d'être en week-end à Kep, et qui nous invite à venir boire un verre avec lui en compagnie de sa famille plus tard dans la soirée. A peine reparti, nous papotons avec un autre Cambodgien, qui parle parfaitement français (et un peu japonais! marrant!) car il vit avec sa soeur à Paris depuis une dizaine d'année. Il nous montre la paillotte un peu plus loin sous laquelle est installée sa famille et veut absolument nous présenter. Nous nous dirigeons donc vers la paillotte, saluant au passage le fonctionnaire tout en lui disant que nous venons boire avec eux après avoir dit bonjour à la famille de l'autre. Nous sommes à peine arrivées que la famille nous propose de manger avec eux les fruits de mer tout frais qui provenaient du Marché aux Crabes! Alors nous, on n'allait pas passer une occasion pareille de se remplir le ventre de crabe, sèche, poulet grillé... En plein repas voici l'autre fonctionnaire qui débarque, impatient de
nous présenter à sa famille à lui (c'est dur le succès :p), et nous
voilà obligées de quitter rapidement ces gens adorables. En arrivant à
l'autre paillotte, on découvre en fait qu'ils nous attendaient pour manger!! Et rebelote!! On s'en met plein le bide de poisson (admirez un peu le poisson...), de rhum-coca, de bière...Ils ne nous laissaient pas 30 secondes avec un verre vide! Bref, c'était une soirée super sympa!
Nous avons passé une semaine de farniente sur cette superbe île quasi déserte, à ne rien faire d'autre que pioncer, se baigner dans une eau plus chaude de l'air (c'est pas peu dire), marcher pieds nus, partager la plage avec les chiens, les chats, les poulets, les chèvres et les vaches, manger des plats délicieux, siroter des cocktails (pas terribles, mais rien que pour le trip de la pina colada les pieds en éventails sous les cocotiers face au coucher de soleil, ça vaux le voyage!), et bouquiner dans les hamacs au milieu de paysages de cartes postales... Le paradis....
De retour à Kep, délicieux repas de fruits de mer (je n'en ai jamais autant mangé de ma vie...!) à la terrasse sur pilotis du meilleur restau du Marché aux Crabes!
Ce que j'ai vraiment apprécié au Cambodge, c'était les fruits exotiques à un prix presque indécent tellement c'est peu cher par rapport au Japon... Du coup j'ai passé tout le voyage à me gaver dès que je pouvais d'ananas, mangue, noix de coco, bananes... Un vrai régal pour moi qui était sérieusement en manque de vitamine C!!
Après Kep, Kampot, petite ville très sympa qui a gardé son architecture colorée coloniale. C'est dans cette province qu'est cultivé un des meilleur poivre au monde, et on en a bien profité avec Milaad, en se remplissant le ventre de fruits de mer aux gousses de poivre fraîches! Ca fait pleurer les yeux, couler le nez et cracher le feu, mais c'est trop bon.......
Les rues de Kampot:
Le coin fruits du marché couvert, un plaisir pour les yeux toutes ces couleurs!
Ce n'est pas terminé, mais la suite pour plus tard! ;)
Pour toi Charlou, en souvenir de nos années de lycée! Et je pense que ça va aussi rappeler quelques bons souvenirs à Laure... ;) On ne reconnait pas trop la mélodie mais il y a toujours les images ;)
Cette semaine c'est la Golden Week, appelée ainsi car le lundi mardi et mercredi sont fériés! Mais sachez tout de même que la majorité des japonais ne prennent pas les trois jours de congés... (faut pas exagérer non plus, trois jours de repos et tu passes pour un gros glandeur!!) Bref, moi je profite de la semaine et du beau temps pour faire la fête :p Je comptais réaliser un petit film qui regrouperait toutes les photos et les films pris pendant le voyage au Cambodge, sauf que pas de chance, le format de mon appareil photo n'est pas pris en compte pas le logiciel de montage... Je galère donc pour trouver une solution et vous mettre ça en ligne bientôt (c'est que Juju attend aussi de pouvoir mettre les siennes sur son blog, on voulait faire ça en même temps, c'est plus fun :p) En attendant quelques photos prises mardi et mercredi, le beau temps est de retour, et c'est pas trop tôt! (ça sert à quoi d'être sur une île sub-tropicale si c'est pour se peler les miches la plupart du temps, hein??) Yuno et moi sous un arbre typique d'Okinawa dont j'ai oublié le nom, mais qui fait de jolies fleurs rouges complètement tarbiscotées!
Et oui, les ombrelles noires sont de rigueur pour toutes les jeunes filles (plus ou moins jeunes d'ailleurs) japonaises, lorsqu'il fait beau temps! Faudrait surtout pas bronzer, quelle horreur! (C'est pourquoi il ne faut pas s'étonner si l'on croise des filles recouvertes de haut en bas lorsqu'il fait 35°, ou bien lorsqu'elles conduisent en portant des gants noirs qui montent jusqu'au coude, tenant le volant d'une main tout en se protégeant le visage d'un éventail de l'autre, ou bien lorsqu'elles se planquent derrière leur classeur/sac/paquet de gâteau entre l'ombre de deux arbres quand elles marchent sur le campus. Ben oui, parce qu'en étant au soleil sur trois mètres, on peut quand même bronzer un peu, hein...)
Mardi c'était le Jour des Enfants (ou plutôt des petits garçons), et dans chaque famille où il y a un petit garçon on accroche à l'extérieur des carpes en papier à peu près toutes dans le même genre que celles ci-dessus. La grosse carpe bleue foncée représente le papa, la carpe rose la maman (quelle imagination) et la petite carpe bleue le garçon -et si il a une soeur elle peut aller se brosser!- xD (En vérité il y a aussi un jour pour les petites filles, lors duquel on leur offre de petites poupées de cérémonies.)
Repas familial! (Cherchez l'intruse)
Pour terminer quelques photos rigolotes...
Un bar à Osaka! Bien trouvé le nom :p
A Kyôto, un magasin de figurines et de produits dérivés! Quand les japonais emploient le français dans des noms de magasins, ou bien de marques de vêtements, de restaurants... (ce qui est très fréquent!), il ne faut pas chercher la logique... Et encore là il n'y a pas de fautes d'orthographes, comme la grande majorité des cas, il y a même un mot pour ça: je franponais! Pour ceux qui veulent se taper une bon fou rire, voici une petite adresse bien connue: http://npu4.free.fr/
L'hôtel Cucule, sur Ishigaki Jima! Ca se passe de commentaires :p
Bon déjà le titre est foireux xD On n'a pas eu beaucoup de soleil mais plutôt de la grisaille et de la pluie, et bien que nous ayons été dans l'extrême sud d'Okinawa, il ne s'agit pas encore d'un climat tropical... Mais on a quand même profité un max de ces jolies petites îles à la réputation d'îles paradisiaques, en passant beaucoup de temps dans la nature plutôt que sur les plages! Nous avons ainsi pris l'avion pour Ishigaki jima, réputée pour ses sites de plongées et ses plages magnifiques. Autant dire que j'ai beaucoup été déçue par cette île car tout était fait pour pomper un maximum d'argent aux touristes, et de façon injustifiée... Notamment par les tarifs de bus (seul moyen de locomotion à part les taxis pour traverser l'île, et accéder aux plages-dont les photographies sont truquées sur les magasines, mmfff-) qui étaient exorbitants, et c'est sans parler du prix des fruits tropicaux dont les îles d'Okinawa se vantent tant... re-mmmfff. Cependant on a passé une très bonne après-midi à escalader l'Omoto dake, sommet le plus élevé de l'archipel du haut de ses...526 mètres. Bon, on fait avec ce qu'on a hein. Nous sommes parties malgré le mauvais temps (et sans parapluie!) à l'assaut de la montagne, ce qui a entraîné un échange rigolo avec le conducteur du bus, apparemment très inquiet pour nous! "Vous allez où? -A l'Omoto dake. -Ah! Mais il pleut là. -Oui oui. -C'est pour escalader la montagne? -C'est ça. -Mais il pleut là hein! -On sait oui." Arrivés à destination: "Faites attention avec la pluie hein! -Oui oui pas de problème. -Il va y avoir beaucoup d'insectes! -Ca ira merci! Heu... il y a deux parapluies oublié à l'arrière du bus... -Prenez en un prenez en un!! Faites attention hein!"
Toujours aussi excessivement prévenants, ces japonais xD C'est ainsi que munies de notre parapluie nous avons escaladé le mont à travers la jungle magnifique et luxuriante! Malheureusement la brume qui courronnait le sommet nous a caché la vue sur le paysage en contrebas... mais on a imaginé! Trempées et frigorifiées nous avons redescendu la montagne (on est des warriors ou on l'est pas!), pour s'apercevoir qu'il fallait attendre une heure et demi dans le froid le retour du bus! Et c'est là qu'est arrivé le genre de petites choses qui font que voyager est toujours une expérience unique! Une voiture d'hôpital que nous avions vu passer deux fois devant nous, assises toutes penaudes le bord de la route, s'arrête, fait demi-tour, et le conducteur nous propose très aimablement de nous conduire jusqu'à notre hôtel en ville. Ravies d'échapper au vent et au froid (et au tarif de ticket de bus :p), nous acceptons l'offre et montons dans la voiture. Là, le conducteur nous fait la causette (enfin surtout à moi, qui m'en sortais plus entre traduire sa logghorée à ma mère, les répliques de celle-ci, répondre aux questions, et démentir les quiproquos-il croyait que j'étais mariée-), et le voilà qui au bout de 10 minutes nous invite à manger avec lui le soir même! Après quelques hésitations (et beaucoup d'insistance de sa part!), nous acceptons, et nous donnons rendez-vous quelques heures plus tard devant notre hôtel. Et le soir venu, nous voilà donc toutes les deux à l'izakaya, à boire du bon vin français et de la bière locale, et manger des plats délicieux à l'oeil, tout cela offert gentiment par le bonhomme! (Qui était fort sympathique et très prompt à la rigolade!) Après avoir refusé d'aller au karaoke avec lui (ce qui ne l'a pas empêché d'y aller tout seul), nous sommes rentrées à l'hôtel repues, et pompettes! Les japonais peuvent être pleins de surprises! J'ai bien rigolé face à une affiche placardée dans la guesthouse où nous avons passée les nuits suivantes, sur Iriomote jima: "A l'attention de nos hôtes féminins: N'adressez pas la paroles aux inconnus qui vous abordent si vous êtes seules Ne montez surtout pas dans la voitures des inconnus (...)"
Les réfugiés afghans débarquent à Okinawa!
Z'auriez pas un p'tit parapluie siouplé?
Un petit coin de ciel bleu...vite une photo!
Spéciale dédicace à Milaad> à chanter sur l'air de Fort Boyard: Taa ta taa ta ta taa tatatataaaaaaaaaa...
Le sommet! Le couple de japonais que nous avons rencontré la haut nous a demandé si on ne voulait pas faire ça dans les règles de l'art, en tenant bien devant nous le panneau de bois avec écrit "sommet de l'Omoto dake", genre "we did it!!" Mais on a préféré le laisser nonchalamment posé derrière nous, dans le mauvais sens en plus :p (On est des rebelles ou on l'est pas! ;) )
Le lendemain nous avons pris le ferry pour Iriomote jima, l'île la plus méridionale et la dernière frontière du Japon! (Dur de cadrer les photos dans un bateau qui tangue!) Iriomote est une île presque totalement vierge, recouverte par la jungle et la mangrove sur plus de 90%, il y a donc de quoi faire niveau activités en plein air. La traversée de la rivière Urauchi en bateau était vraiment super, on se serait crues en Amazonie... On a ensuité été déposées au début d'un chemin de rando qui partait dans la jungle jusqu'à rejoindre de belles chutes d'eau. Des photos pour les amateur de jolies rivières et de nature foisonnante!
Le Yamaneko, une race de chat sauvage nocturne qui n'existe que sur Iriomote! Régulièrement sur la route des panneaux rappellent aux conducteur de faire attention. Malheureusement, il est presque impossible d'en croiser un, et on n'a même pas pu voir ne serait-ce qu'un bout de queue en nous balandant dans la jungle! (Mais paraît-il qu'il y en a un empaillé dans la section biologie de ma fac...)
Pour finir sur quelque chose qui n'a rien à voir avec les îles (mais toujours en rapport avec la nature!), voici quelques photos de cerisiers! En ce moment c'est la pleine saison des cerisiers au Japon, et c'est une période très appréciée des japonais, à tel point qu'il existe un mot pour exprimer la contemplation des fleurs sous leur plus belle apparence: le Hanami. La fleur de cerisier en elle-même est un symbole, elle incarne, entre autre, la métaphore de l'éphèmérité de la vie... (c'est qu'un cerisier reste en fleur seulement quelques jours avant de se dénuder brusquement). C'est donc un rituel d'aller admirer les cerisiers en fleurs le long des allées des parcs, et de s'installer (ou plutôt s'entasser) dessous en famille, avec les collègues de travail ou les amis, pour pique-niquer (sur des bâches souvent bleues prévues à cet effet). C'est tout de suite moins poétique hein? xD Les fleurs de cerisier sont souvent d'un joli rose pâle au Japon, mais pour ma part, je préfère de loin la couleur des cerisiers d'Okinawa! Ces photos datent d'il y a deux mois car la floraison est ici beaucoup plus en avance qu'ailleurs, mais je vous laisse admirer...
Mais en attendant, la suite de mes clichés japonais! Avant d'aller à Kyôto nous avons fait un petit détour par Himeji, petite ville provinciale qui possède le château le plus impressionant de l'archipel. Machi pas contente, a loupé le train express d'une minute >.<
Le château de Himeji, construit en 1580 et surnommé le Héron Blanc pour la couleur immaculée de ses murs... Un des dernier château médiéval a avoir été conservé dans les matériaux originels et non reconstruit en béton, ce qui lui vaut la réputation d'être le plus beau du Japon! Je vous laisse admirer la forteresse sous tous les angles (hey les GNistes, ça fait rêver hein? ;) )
Sourire quelque peu crispé: c'est qu'il faisait aussi froid dedans que dehors, et les cinq étages à monter (escalader serait plus exact vu la raideur des escaliers) pour arriver en haut du dongeon principal ne m'aidaient même pas à me réchauffer! Optimiste, j'avais laissé mon manteau dans le casier de la gare, alors qu'il faisait 0 degrés. Sans commentaires.
Nous avons ensuite passé une nuit à Oosaka, et nous avons profité de la soirée pour nous promener dans Dôtomburi, le quartier nocturne le plus animé. Comme les quartiers populaires japonais de nuit se ressemblent un peu tous niveau ambiance (bien que Oosaka soit une ville plus cool que Tôkyô dans l'ensemble), je vous passe les photos d'avenues ou de galeries couvertes illuminées de panneaux publicitaires multicolores en tout genre au milieu desquelles circulent des troupeaux de fashions victims coiffés à la dynamite, et je préfère vous montrer quelques photo rigolotes! La vue depuis notre chambre d'hôtel, tout en haut d'un building très classe... Et na! ;)
Don't worry be happy!
Blup blup.
Architecture contemporaine mêlée de colombages médiévaux européens et de kanji à la sauce traditionnelle japonaise, étrange assemblage sur une même photo!
Nous avons terminé notre découverte du Kansai par la ville historique de Nara, première capitale du Japon, qui se situe non loin de Kyôto. La ville possède un immense parc peuplé de daims en liberté, très mignons et absolument pas farouches! Il y en a partout, sur les trottoirs, sur les routes, dans les jardins...
Une câlin attendrissant là-bas, une scène de baston ici...
Quoi, tu veux ma photo?
Le Tôdai-ji, monument phare de la ville, il contient la plus magnifique statue de Bouddha que j'ai vu jusqu'à aujourd'hui, sûrement l'une des plus belle du monde selon moi. Le temple est gardé par les deux gardiens Niô, eux aussi superbement sculptés!
Terrifiants de réalisme!
Pour avoir une petite idée de l'échelle:
Le fameux Daibutsu den, dont la photo terni la magnificence...
Il s'agit d'une plus grande statue au monde en bronze: seize mètres de hauteur, 437 tonnes de bronze et 130 kilos d'or, coulée originellement au VIIIème siècle.
Ce temple est vraiment un lieu exceptionnel par la sérénité qui s'en dégage, et on se sent vraiment submergé en se tenant face à ce Bouddha géant...
En parlant de réalisations spectaculairement grandes, décidément, les japonais en sont friands...:
Au prochain épisode: les îles méridionales d'Okinawa...
La page culture! ;) Nous avons commencé notre périple nippon en partant à la découverte de la région du Kansai, dont Kyôto est une ville incontournable. Kyôto est vraiment une ville magnifique car elle est la cité la plus représentative de la culture traditionnelle japonaise: c'est là où se trouvent quelques un des plus beau temples du Japon, où l'on peut encore croiser une geisha à un coin de rue (nous n'avons pas eu cette chance malheureusement, c'est pas faute d'avoir flâné dans leur rue favorite!), où l'on peut encore sentir les effluves du Japon féodal dans les vieilles ruelles... Kyôto fut capitale du Japon du VIIIème siècle au XIXème siècle (mais jamais le centre du pouvoir politique, qui se trouvait là où vivaient les shoguns). Une des particularités de la ville est de suivre un plan en damier sur le modèle des villes chinoises de l'époque, ce qui rend, selon mon guide, l'orientation facile. FAUX!!!!! C'est vraiment super galère!! En particulier quand le ***** de guide en question n'indique pas toutes les rues sur ses cartes, que les noms de beaucoup d'entre elles sont inexistants (comme dans la plupart des villes japonaises d'ailleurs), et que les habitants eux même ne savent pas comment vous expliquer le chemin à prendre pour se rendre quelque part, faute de ne pas connaître non plus comment se nomment ces foutues ruelles perpendiculaires!!! C'est sans parler des touristes, qui ne connaissent la ville pas plus de vous mais qui sont tellement décidés à vous aider que même avec le plan sous les yeux, ils vous envoient, très aimablement et d'un air parfaitement assuré, à l'opposé de votre destination!!! Bref, que d'heures perdues à tourner en rond (c'est qu'on tourne facilement en rond dans une ville construire sur un ***** de plan en damier!!), à rebrousser chemin, à demander de l'aide à des gens qui nous indiquent tous des trajets différents, à essayer de s'orienter à l'aides des trois cartes différentes que nous possédions (y en avait pas une identique à une autre, vous le croyez ça??)... Mais après tout, c'est aussi ça qui fait le charme du voyage...
Chaque jour passé à Kyôto nous nous sommes baladées suivant des itinéraires élaborés à partir du guide (qu'est ce que je ferais sans lui!); premier jour, premier arrêt: le temple Kiyomizu dera (que Pierre a d'ailleurs déjà brièvement présenté sur son blog). L'architecture de ce temple bouddhiste est stupéfiante, il s'agit de l'un des plus haut monuments du monde monté sur des piliers en bois, chose encore plus étonnante quand on sait qu'il a été construit en 798. En bas la pagode vue depuis la rue en pente qui mène au temple... Très typique, avec tous ces fils électriques qui s'entrecroisent sous le ciel^^ La piètre qualité des photos est dûe au sale temps! Nous sommes passées par toute une palette climatique lors de notre voyage: pluie, vent, neige, éclaircies ensoleillées... Du n'importe quoi! En redescendant du temple par une rue parallèle à celle-ci nous avons découvert une des meilleures inventions qui soient au Japon: le système de dégustation des spécialités patissières régionales! Chaques allées très touristiques qui mènent aux temples sont bordées de dizaines de petites échoppes et de boutiques de souvenirs (les souvenirs font partie intégrante de la culture japonaise, il s'agit de cadeaux que les touristes rapportent à chaque membre de leur famille de façon presque ritualisée, et c'est bien souvent de la nourriture locale. C'est ahurissant de voir le nombre de poches pleines ne contenant que des cadeaux souvenirs qu'un japonais peut rapporter de voyage). Et c'est là le super plan: dans chaque boutique il y a de petites boites en plastique remplies de bonbons ou de gâteaux traditionnels vendus dans le magasin, que l'on peut goûter en libre service... Le bonheur! Si l'on s'arrête dans chaque boutique pour se goinffrer faut bien compter une demi-heure pour descendre une rue de 30 mètres! :D
Après s'être bien rempli le ventre de douceurs (faudrait que je consacre un post à la pâtisserie japonaise, ça pourrait en inspirer quelque unes... ;) Ils arrivent à faire des trucs délicieux à partir d'ingrédients surprenants: haricots rouges, thé vert macha, sésame noir, patate douce, soja...), nous avons traversé quelques ruelles sillonant parmis les quartiers traditionnels restaurés, il y règne une très bonne ambiance... Dur dur de faire le tris parmis toutes mes photos, car chacune révèle une petite partie de l'idendité de cette ville...
Nous avons terminé la journée dans le célèbre quartier de Gion, le quartier des geisha. Il ne subsiste de l'ancien Gion seulement quelques ruelles dans lesquelles on peut encore apercevoir à la tombée de la nuit une geiko (les geisha de Kyôto se nomment geiko) se rendant à une soirée privée dans un établissement traditionnel. Nous avons erré quelques temps dans les allées en question avant de renoncer rapidement, faut dire qu'on se pelait bien les miches!! Mais quel fou rire quand on s'est aperçu que l'une des plus jolies rues de Kyôto, et ici je cite mon bon vieux guide "une belle rue, aux vieux bâtiments chargés d'histoire se mirant dans une petite rivière, sans doute la plus belle rue de Kyôto et même de toute l'Asie, surtout le soir et durant la saison des cerisiers en fleurs", n'était en fait qu'une rue pavée traditionnelle classique, aux maisons de bois un peu miteuses longées par un ruisseau un peu verdâtre, bref, pas de quoi s'extasier outre mesure... Et pourtant on était bien le soir, et quelques cerisiers précoces se paraient déjà de quelques fleurs... M'enfin, de là à la qualifier de "plus belle rue de l'Asie", fallait que l'auteur soit tombé amoureux en s'y promenant ou qu'il ait écrit le passage sous l'effet d'euphorisants...
Le second jour nous nous sommes rendues tout d'abord au Heian Jingu, un sanctuaire shintô qui en impose! L'entrée est marquée par ce gigantesque torii (qui sont en quelques sorte les portes des sanctuaires), difficile donc de la rater ;)
Il se tenait un marché devant le sanctuaire dans lequel se baladait un chien-ninja trop mignon :D Il devait pas avoir froid lui au moins...
L'intérieur du sanctuaire valait le coup d'oeil! Nous ne sommes malheureusement pas entrées dans les jardins car l'entrée était trop chère (comme souvent! c'est aberrant de faire payer aussi cher pour visiter des monuments religieux!), mais les bâtiments vus de l'extérieurs étaient impresionnants. Il s'agit des répliques réduites aux deux tiers du Palais impérial de Kyôto à la période Heian, soit du VIIIème au XIIème siècle. Je n'ai pu prendre que des parcelles en photo car la cour était immense!
Après ça nous nous sommes rendues dans la villa d'un grand homme d'Etat du XIXème siècle, qui possédait un magnifique jardin... Et bien que la neige soit tombée lorsque nous étions au Heian Jingu, nous avons eu droit à de belles éclaircie pour la visite de ce ravissant jardin zen parcouru de petits ruisseaux...
Nous sommes allées ensuite au temple bouddhiste Nanzen ji qui est en fait un immense ensemble formé de plusieurs petites annexes, et j'avoue avoir carrément bloqué à ce moment du parcours! J'avais pas pigé le coup des annexes et je pensais qu'il s'agissait de plusieurs temples différents, nous avons donc perdu plusieurs heures à faire des aller et retour dans le quartier en cherchant des temples qui étaient en fait tous regroupés au même endroit, dans la même enceinte. La loose. Bref, une fois mon erreur comprise, nous avons profité des agréables jardins du temple, qui ont grandement participé à calmer ma colère... En fait, ce fut une journée presque entièrement consacrée aux jardins japonais!
Comment ne pas se laisser envahir par la sérénité face à ça?
Mes amies les carpes! On voit bien combien elles sont énormes en se référant à la tailles des rochers... Il y en avait de toutes les couleurs dans le bassin, c'est vraiment très joli si l'on fait abstraction du moment où elles ouvrent en grand une bouche ronde géante juste sous votre nez pour réclamer à manger. Si je me souviens bien, c'est ce qui avait traumatisée Amélie Nothomb lorsqu'enfant elle vivait au Japon, impression de dégout très bien décrite dans "Métaphysique des tubes"! C'est sûr que c'est pas ragôutant... Pour finir la visite de cet ensemble nous sommes montées en haut d'une colline boisée loin de l'enceinte principale où se nichait un petit temple secret très joli et plutôt mystérieux. C'est en voulant accéder à ce temple et redescendre sur Kyôto par un petit sentier dans la montagne que je me suis rendue compte que les japonais pouvaient être vraiment alarmistes et sur-préventifs. Je me suis renseignée à un guichet pour savoir comment se rendre sur le petit sentier qui serpentait à flanc de colline, et la femme de me répondre "ah non, non, les gens n'y vont pas, c'est dangereux!" Le sentier étant marqué dans mon guide et l'envie de faire une petite rando me firent insister un peu, pour m'entendre me répondre une nouvelle fois que "il ne faut pas y aller c'est dangereux!". J'ai compris merci madame... Nous avons donc décidé de seulement monter visiter le temple et de redescendre comme le font les gens normaux et prudents, par l'allée principale. Nous sommes passées par la porte arrière du jardin d'un autre temple (vraiment bien planqué le sentier!) sur laquelle était accrochée une pancarte spécifiant que le chemin étant dangereux (rah!), il fallait éviter de se rendre au temple après la nuit tombée (en même temps le complexe ferme au plus tard à 17 heures, comment tu veux visiter la nuit???!!) pour déboucher sur un sentier qui gravissait lentement la colline, sentier d'ailleurs parfaitement sûr puisque dallé et formé d'un escalier anti-dérapant sur la dernière partie, la plus ardue: oulalah, ce que c'est dur de monter une colline... Si les espèces de pouffiasses qui peuplent le Japon en trop grande quantité s'y rendent avec leurs talons aiguilles démesurés, forcément c'est dangereux!!! Mais passons, nous étions les seules visiteuses à être montées jusqu'en haut et ce fut un très bon moment passé avec les kami de la forêt^^ (Chose que je ne devrais pas dire en parlant d'un temple bouddhiste, m'enfin...)
Voici une photo du temple secret:
Nous avons terminé la journée sur un des plus beau panorama du Japon: le Pavillon d'Or, à l'origine résidence d'un shogun et reconvertie en temple à la mort de celui-ci. Les deux étages sont entièrement recouverts de feuilles d'or, et le rendu est vraiment magnifique! Je vous laisse juger par vous-même...
De plus près, au cas où vous ne vous rendriez pas bien compte de combien il est beau...
Je l'ai même d'encore plus près pour ceux qui sont encore dubitatifs!!
Alors? J'vous l'avais dit qu'il était fabuleux ce Pavillon d'Or. Vous voulez un gros plan d'encore plus près? (Nan je déconne).
Voilà les amis, c'était la petite déconne de fin de post, et sur ce je signe le plus long message de mon blog... ça fait plus de deux heures que j'envoie des photos et je commence à fatiguer, alors la suite pour plus tard! Il en reste encore plein ;)
Et voilà! Je suis enfin rentrée de trois super semaines de vagabondages avec ma môman, qui s'en est retournée en France hier matin. Après ça, la perspective d'un mois passé à me traîner dans ma chambre d'étudiante sans rien faire et à regarder la grisaille envahir le ciel (mais il est passé où le soleil??? y a pas deux semaines j'étais en t-shirt!!), me déprime totalement... En réalisant que le temps sinistre qui surplombe Okinawa allait ainsi inévitablement déteindre sur mon moral, je suis partie sur un coup de tête à l'agence de voyage, et me voilà en possession d'un billet pour.... le Cambodge!! Milaad, me voilà! ;) Ainsi donc mercredi prochain je décolle vers le continent, passer de nouveau trois semaines avec ma petite Milaad qui en ce moment même concocte le programme de notre trip... Ca promet! :D D'ici là, je posterai les photos de mon voyage précèdent, et dire qu'il y en a beaucoup est un euphémisme... :)
Chers amis rôlistes, j'ai enfin accompli mon devoir! En tant d'ambassadrice du Consulat
d'Elleslande, j'ai rendu le meilleur hommage
possible au GN en langue japonaise jeudi dernier, en exécutant un
discours de 5 minutes devant une assemblée de 150 personnes sur les joies du Jeu de Rôle Grandeur Nature... Il s'agissait en fait du concours annuel de "speech" organisé par l'université et dont j'ai été contrainte de participer ainsi que tous les étudiants étrangers de Ryudai. Ci-contre, l'affiche, avec un joli dessin de shiisa! Les représentations sculptées de ces espèces de lions protecteurs ornent les entrées de bâtiments d'Okinawa et montent la garde... Pas de trou de mémoire ni de soudaine crise d'agoraphobie, finalement ça c'est plutôt bien passé, si on omet le regard vide dû au fait que j'ai débité mon speech de façon automatique sans penser vraiment à ce que je disais. Ce genre de situation m'a toujours fait l'effet d'avoir la tête remplie d'air, et d'être externe à mon propre corps, étrange impression... Ce qui finalement procure le désagréable sentiment d'avoir omis une partie du texte, une fois le discours terminé et le corps solide réintégré. Mais même si je n'ai pas le souvenir concret d'avoir dit certains passages, je connaissais mon discours tellement par coeur que j'ai apparemment donné l'impression d'une parfaite aisance, d'après mes potes. Très bizarre de voir comment la masse de chamallow qui me tenait lieu de cerveau a quand même réussi à fonctionner un minimum...
Le hall d'entrée était décoré de calligraphies maladroitement peintes
par nous-même. Même si l'atelier en cours de kanji était une bonne idée
pour nous faire découvrir le shodô, on aurait quand même pû se passer
des décorations multicolores du genre école primaire... Et dire qu'une semaine plus tôt, nous avions rempli des questionnaires sur notre niveau de satisfaction vis à vis des cours dispensés et de la fac... Si j'avais su qu'on aurait droit à des ateliers "découpage-collage", j'aurais répondu autrement à la question "avez vous le sentiment d'étudier à l'université?" ... Mais trêve de cynisme, voici ma réalisation, avec les jolies traces de colle qui ne sont pas parties au séchage (très bonne idée les tubes de colles liquide pour du papier à calligraphie...): Les kanji se lisent "kenkô", qui signifie "santé". Non non, rien à voir avec ma récente prise de poids, les soirées arrosée et les absences régulières au club de badminton :p Je trouvais juste les kanjis jolis, avec tous leurs traits... (quand l'amoncellement d'essais ratés à commencé à obstruer le passage entre les bureau, je me suis maudite, mais bon...). D'ailleurs, on voit bien le sourire crispé sur cette photo:
"Sensei, s'pas le moment là... Vous voyez pas que je suis en plein concentration spirituelle pour tracer ce foutu trait oblique..."
En tout cas la calligraphie, c'est encore plus compliqué que ce qu'on imagine! J'ai pigé le concept d'inclination du pinceau dix minutes avant la fin du cours... Et du coup, j'ai l'air vachement plus détendue! xD La semaine prochaine, ce sont les examens de fin d'année, puis les grandes vacances! (Alalah, trop dur... ;) ) En prévision de l'inévitable question "De quoi?? Déjà c'est les grandes vacances? C'est quoi cet emplois du temps bizarre qu'ils ont les japonais... O.o " j'explique un chouilla: ici l'année scolaire commence en avril! Si l'on prend en compte le calendrier scolaire nippon, je me suis pointée en milieu d'année. Par contre, j'aurai cours en juillet... On peut pas tout avoir hein :p Bref, pendant le premier mois, j'ai prévu de voyager, j'irais dans la région du Kansai (le coin d'Osaka et Kyôto, pour les ignares), puis sur deux petites îles très reculées d'Okinawa, accompagnée par ma môman. J'espère ramener plein de photos pour remplir un peu ce blog!